mercredi 23 octobre 2019

24-Léon à Burgos et retour

J26 (23/10) : BURGOS.

Après la visite de la ville de León, nous prenons dans le courant de l’après-midi la route vers Burgos. Nous y arrivons en fin d’après-midi, il pleut et nous nous installons sur un parking qui accepte les gros engins comme le nôtre. Nous avons de la chance, nous sommes à deux pas du centre ville, et néanmoins entourés de verdure. La météo ne nous donne pas du tout envie de sortir pour visiter la ville de nuit, nous remettons la visite au lendemain matin.

Partis tôt pour arriver dès l’ouverture des monuments, nous nous dirigeons directement vers la cathédrale en longeant les jardins. Ses clochers apparaissent dans la verdure, nous approchons. 
Nous passons sous la très belle porte de Sainte Marie, qui déjà nous impressionne, et nous nous trouvons immédiatement devant l’édifice, très imposant. 

Dès que l’on y pénètre, on est saisi par sa taille, et sa magnificence. On ne sait plus où regarder, par quoi commencer, alors on fait le tour, allant de surprises en surprises, émerveillés par la beauté de l’ensemble et des détails, impressionnés par le travail des artistes qui ont œuvré pour la réalisation de cet édifice qui devait donner une idée du Paradis.
La visite va nous prendre presque toute la matinée, et pourtant nous n’écoutons à chaque fois qu’une petite partie de notre audioguide. 

En sortant de la cathédrale,il pleut. Nous parcourons assez rapidement les rues du centre ville en passant par les principaux monuments, et nous la quittons en saluant le Cid, à l’allure héroïque, perché sur sa colonne. Et oui, ce n’est pas un mythe, il a vraiment existé et marqué de ses exploits l’histoire de Burgos, sa ville. Ce célèbre Rodrigo Diaz de Vivar (Rodrigue) et son épouse Jimena (Chimène) reposent d’ailleurs au centre du transept, et sous la coupole étoilée de la cathédrale. De quoi donner envie de relire ce chef-d’œuvre de Corneille...

Il est midi quand nous regagnons Franklin. Nous sortons de la ville, il va falloir avaler en deux jours les km qui nous ramèneront chez nous. En avançant vers l’est, le ciel se dégage et retrouve du bleu,.... le voyage se termine.
Nous rentrons satisfaits de notre circuit, décidé au dernier moment, et préparé en deux heures de temps. Nous avons découvert une région qui nous tentait, et qui mérite vraiment une visite, de part ses paysages et son patrimoine. 

FIN du voyage, et fin du blog.

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mardi 22 octobre 2019

23-Guimarães à Léon

J24 et J25 (21 et 22/10): de GUIMARÃES (Portugal) à LÉON (Espagne)

J24(21/10): Depuis notre bivouac, nous apprécions la belle luminosité qui baigne le lac ce matin, et tardons à lever le camp. Aujourd’hui, nous quittons le Portugal pour retourner en Espagne, et reprendre doucement la direction de l’est. Nous avons choisi d’y intégrer des pages culturelles en faisant des détours.
Nous passons la frontière à CHAVES après un arrêt dans cette ville pour y prendre un repas typiquement portugais à base de leur traditionnel bacalao ( la morue séchée, que l’on trouve dans différentes recettes).
Prenant l’autoroute après la frontière, nous arrivons en fin d’après-midi à LEÓN, et posons notre «casa» sur l’aire appropriée mise gracieusement à notre disposition. Nous sommes à deux pas du centre ville, et pourtant au calme, car en retrait près du fleuve arboré et aménagé pour offrir des pistes cyclables, des sentiers de marche, et des appareils de musculation en plein air. Nous sommes bien avoisinés, avec à notre droite un imposant Parador, et en face un grand centre commercial. Mais là n’est pas notre préoccupation première. 

La proximité du centre ville, et notamment de son centre historique, nous incite déjà ce soir à y faire un tour pour prendre l’ambiance et voir les principaux bâtiments éclairés de nuit. Il faut dire que sortir le soir en Espagne est très agréable, car les espagnols font traditionnellement leur «paseo» en fin d’après-midi, ce qui explique l’animation des rues et des terrasses, alors que les magasins restent ouverts assez tard. Alors, que dire....?, et bien tout simplement que de prime abord, c’est une ville qui sait nous séduire, et que nous aurons plaisir à la parcourir demain matin, pour la connaître mieux. C’est donc vers 21h, que nous regagnons nos pénates et passons une soirée studieuse après le dîner. 

J25(22/10): LEÓN

Pourquoi cette ville? Parce qu’elle a un passé historique remontant déjà à l’époque romaine. Et elle fut la capitale de l’ancien royaume médiéval et est considérée comme le berceau du parlementarisme espagnol car elle accueillit l’une des premières Chambres réunies dans le monde. Évidemment, le côté religieux n’est pas à négliger non plus, vu que c’est une étape pour les pèlerins ce qui justifie peut-être le nombre de ses églises et la présence d’une importante basilique Romane.
Nous intégrons donc dans notre circuit pédestre la Place Santo Domingo où confluent les artères principales de la vieille et de la nouvelle ville, l’église de San Marcelo, le Palais de la Poridad, édifice renaissance en face de la Maison des Botines (œuvre de Antonio Gaudi), la rue Ancha, la cathédrale, le Palais du Comte de Luna, l’église de Palat del Rey ( la plus ancienne de la ville), la Plaza Mayor et son ancien Hôtel de Ville et enfin l’église San Isidoro proche d’un fragment de la muraille romaine, etc..., etc...

Que dire?, si ce n’est que c’est une ville qui nous a beaucoup plu !
La visite terminée, cet après-midi nous reprenons la route vers notre étape suivante.

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lundi 21 octobre 2019

22-Baiona à Guimarães

J22 et 23( 19 et 20/10): de BAIONA (Espagne) à GUIMARÃES (Portugal)

J22(19/10): de BAIONA à GUIMARÃES :

L’accalmie de hier fut de courte durée. Ce matin, il pleut, le ciel est plombé. Nous sommes très près de la frontière portugaise. Nous avons terminé notre parcours côtier et il faut bien reconnaître que malgré une météo capricieuse, nous avons eu beaucoup de chance et avons pu faire ce que nous avions prévu, en visitant l’ensemble de cette côte espagnole qui va de la France au Portugal, l’intérieur des terres étant beaucoup moins habité et moins touristique. 

Les contraintes du calendrier nous imposent de rentrer bientôt. Il est donc temps d’envisager le chemin du retour. 
En étudiant la carte pour repérer les routes touristiques, nous décidons de faire une incursion au Portugal dont nous n’avions pas visité la partie au nord de Porto, lors de notre voyage en 2017.
C’est donc décidé, nous allons visiter Guimarães, alors que, saturés de visites, nous avions à l’époque fait l’impasse sur cette ville.

Le trajet nous prendra la journée, suite à un oubli de portefeuille dans une pâtisserie où nous nous étions empressés d’acheter ces fameux pasteis de nata dont nous étions si friands lors de notre précédent voyage.
Cet oubli a rallongé le trajet de 200 km au moins...

Arrivés en fin d’après-midi à Guimarães, nous nous installons sur l’aire gracieusement mise à notre disposition, et proche du centre historique. Demain matin, nous pourrons tout faire à pied.

J 23(20/10): GUIMARÃES 

C’est une ville historique, considérée comme «  le berceau du Portugal », et de ce fait dotée d’une importante histoire, se reflétant à travers les bâtiments historiques et les monuments. 
Le centre historique est charmant, rempli monuments, et de bâtiments gothiques, le long de ses rues pavées, et sur de belles places. De par cette richesse, la ville a été inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2001.

Après la visite du centre de la vieille ville, nous montons à la Colina Sagrada, et en commençons la visite par le vieux château de Guimarães qui a jadis défendu la ville des attaques des Maures et des normands.

Puis, sur le chemin du palais qui se dresse non loin de là, nous nous arrêtons rapidement à la petite église contemporaine des bâtiments.

Nous pénétrons enfin dans l’imposant palais des ducs de Bragance, inspiré de l’architecture nord-européenne du 14e siècle. Son intérieur a été très bien restauré, décoré et meublé avec du mobilier du 17ème siècle.

Redescendus dans le centre historique, nous terminons enfin la visite de Guimarães par la colline de la Penha d’où l’on a des vues panoramiques sur la ville. Nous y accédons par le téléphérique qui démarre à côté de notre stationnement, parcourons les sentiers et allons visiter l’église, et l’ermitage avant de redescendre par le même téléphérique et récupérer Franklin afin de reprendre la route dans l’après-midi.

C’est une route panoramique qui passe par la montagne. Les vues sont belles, mais hélas, les belvédères inexistants. Il est impossible de s’arrêter pour prendre des photos.
En fin d’après-midi, nous nous arrêtons près du lac artificiel sur la barrage du Rio Rabagão, y trouvant une très belle place pour un bivouac avec vue sur le lac.

Pour les photos de ces deux journées, cliquer sur le lien suivant :

samedi 19 octobre 2019

21-Baiona

J 21(18/10): BAIONA 

Nous avons eu un coup de cœur pour l’endroit de notre bivouac, et comme le temps ce matin est clément, nous emboîtons le pas aux marcheurs matinaux pour longer la grande plage des Américains jusqu’à PANXÓN
Là, nous allons visiter l’église fortifiée qui avait retenu notre attention hier. Elle diffère beaucoup des églises que nous avons visitées jusque là, et nous l’aimons beaucoup, de par son architecture, ses décors, et l’atmosphère qui s’y dégage.
Retour au camion en longeant à nouveau la plage, et repas de midi sur notre lieu de bivouac.

L’après-midi, comme la météo est clémente, nous allons visiter BAIONA à pied. Nous montons en premier lieu à la forteresse de Monterreal, perchée sur la péninsule de Monte Boi.
Nous faisons le tour des hauts remparts, relativement bien conservés. De là, on jouit de très belles vues panoramiques sur Baiona, mais aussi sur les paysages de chaque côté de la péninsule, tout particulièrement sur les îles Cies, et sur toutes les belles plages protégées de la baie. Au milieu de la forteresse se dresse un imposant hôtel de la chaîne Parador, magnifique dans son écrin de verdure.

En redescendant, nous longeons le port de plaisance, qui abrite une copie de la Caravelle « La Pinta », commandée par Martin Alonso Pinzon, revenue ici d’Amérique pour annoncer la découverte de ce nouveau continent lors de l’expédition de Christophe Colomb.

Nous nous enfonçons enfin dans le centre historique de la vieille ville, appréciant au passage les étroites rues piétonnes au pavage de grosses pierres, et les façades des maisons anciennes.

Comme partout, les terrasses sont nombreuses et occupées, et nous succombons à l’une d’elles pour prendre un encas, comme le font les locaux, et qui va s’avérer assez copieux pour nous servir de repas du soir.

Nous bivouaquons au même endroit que la veille, tournés cette fois vers la plage que nous avons arpentée ce matin. Les lumières de la baie se mirent dans l’eau, de quoi nous inviter à la contemplation. Ce soir encore, nous dormirons volets ouverts...

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vendredi 18 octobre 2019

20-Pontevedra à Baiona

J 20(17/10): de PONTEVEDRA à BAIONA

Temps gris ce matin, mais moins humide. Nous quittons Pontevedra en direction de la frontière portugaise, toujours en choisissant de longer la côte. C’est d’une part ce qu’il y a de plus joli dans la région, mais aussi l’arrière pays étant montagneux, la météo n’incite pas à y aller.

Nous longeons donc la côte jusqu’à la pointe du Cabo de UDRA. Il ne pleut pas, nous pouvons donc laisser Franklin pour emprunter le sentier qui grimpe entre les rochers à un petit sommet, le Con da Pena, d’où l’on a une vue magnifique et panoramique.
L’endroit en valant la peine, c’est donc là que nous prendrons notre repas de midi.

L’après-midi nous partons en direction de VIGO, avec l’intention de visiter la ville. Depuis le Cabo de Udra la route suit une côte magnifique où de magnifiques plages alternent avec des parties plus rocheuses. Toute la côte est habitée, rares sont les endroits où l’on peut s’arrêter en dehors des accès aux plages, souvent étriqués.

Nous arrivons à VIGO par un très grand viaduc que nous trouvons très élégant. La ville nous surprend par sa taille. Nous longeons un grand port de commerce, avec ses quais de déchargement et les grands bâtiments qui le longent, particulièrement des conserveries.

Nous arrivons au port de plaisance, jusque là rien ne nous plaît. Nous continuons de traverser cette ville, qui n’a aucun charme pour nous et finalement ne nous donne pas du tout envie de nous y arrêter pour la visiter. A son extrémité se trouve une immense plage. Ce sont les beaux quartiers. Nous nous stationnons sans difficulté pour en apprécier les aménagements. Par beau temps ce doit être très agréable, car la plage est magnifique et son environnement très vert avec de grands espaces aménagés et un très long promenoir. 

Nous hésitons à rester là. Et optons finalement pour poursuivre un peu jusqu’à la ville de BAIONA toute proche. Et c’est finalement là, à l’entrée de cette ville que nous avons un coup de cœur pour la très belle plage des Américains qui la borde. L’endroit est très calme, un beau parking en bord de plage nous offre l’endroit idéal pour le bivouac, avec une vue rêvée sur toute cette magnifique baie. 

Et puisque chaque jour nous réserve une agréable surprise, ce soir ce sera côté ciel avec un magnifique crépuscule embrasant l’horizon. La nuit tombée, les lumières s’allument c’est très agréable, au point que nous décidons de ne pas fermer les volets cette nuit, afin de profiter de la vue avant de s’endormir.

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mercredi 16 octobre 2019

19-Pontevedra

J 19(16/10): PONTEVEDRA 

Jour de pluie, sans discontinuer.
Nous ne bougeons pas le camion aujourd’hui, mais bien équipés, nous allons parcourir à pied les quelques km du circuit qui permet de découvrir le centre historique de la ville, par ailleurs totalement piétonnier.

Il y a de quoi faire, car cette ville comporte un patrimoine culturel riche et varié, un des mieux conservés d’Espagne. 
Parmi les principales curiosités, les ruines de St Domingue, la basilique Ste Marie, le musée, les bâtiments administratifs, les façades typées des anciennes maisons, et les jardins...

Nous rentrons en longeant le large Rio Lerez, qui n’est ici plus très loin de son embouchure. Trois ponts se succèdent sur notre parcours, et le 3e, le Ponte dos Tirantes, qui est celui que nous préférons, indique que nous sommes arrivés chez nous, car nous « habitons » tout à côté.
Et vu le temps qu’il fait, nous resterons ici ce soir, avec les photos à trier et de la bonne lecture, nous avons de quoi nous occuper agréablement.

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18-Vilanova de Arousa à Pontevedra

J 18( 15/10) : de VILANOVA DE AROUSA à PONTEVEDRA :

On ne peut pas dire qu’il fait beau, mais il ne fait pas mauvais non plus. Nous pouvons donc poursuivre nos pérégrinations le long de la côte.
Mais avant, l’opportunité d’un passage devant un grand magasin de bricolage incite René à réparer une fuite au niveau du lanterneau de la salle de douche, révélée lors des averses de St Jacques de Compostelle. Nous voilà donc au sec pour de futures journées humides.

Repartis, notre premier arrêt sera à la presqu’île de LANZADA qui abrite un bien joli ermitage.
Il est bien vite midi, nous prenons notre repas en bord de mer à CAMBADOS.

Puis, sur la route en direction de Pontevedra, nous nous arrêtons au belvédère de A GRANXA qui offre une belle vue dégagée sur cette côte touristique où plages et hôtels se succèdent.

Nous arrivons bien vite à COMBARRO, un authentique village de pêcheurs bien conservé, et réputé pour ses nombreux horreos. Nous nous promenons longuement dans ce village dont l’ambiance nous plaît beaucoup.

Et il va être l’heure de se poser. Ce sera à PONTEVEDRA, cette grande ville historique au riche patrimoine. Avec beaucoup de chance nous bénéficions d’une place de choix sur l’aire des Ccars mise gracieusement à notre disposition par la ville. Nous sommes tout près du centre historique, il n’y aura qu’à attendre l’éclaircie demain pour faire la visite.

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mardi 15 octobre 2019

17-Saint Jacques de Compostelle à Villanova de Arousa

J17(14/10) : de SAINT-JACQUES-DE-COMPOSTELLE à VILANOVA DE AROUSA

Petit à petit, il pleut de moins en moins. Nous sommes bien tranquilles sur le lieu de notre bivouac, malgré l’université toute proche. Comme nous ne gênons pas par notre présence, et que l’environnement est agréable, nous attendons.
En début d’après-midi, la météo nous permet de repartir. Nous reprenons la direction de la côte. Cette partie est fort habitée, on a l’impression de ne jamais sortir de la banlieue de St-Jacques-de-Compostelle. 

Arrivés à VILAGARCIA DE AROUSA, nous découvrons un important port de pêche, égayé par les couleurs vives des chalutiers.

Le bord de mer apparaît très agréable. Nous le longeons, traversons VILANOVA DE AROUSA, et passons le pont qui relie la ville à l’ île « Isla de Arousa », dont nous faisons le tour. 
Le paysage nous y invitant, c’est sur cette île que nous allons rester pour le bivouac, sur un parking en bord de plage. Une éclaircie nous permet de marcher un peu et d’admirer les couleurs et la luminosité de ce ciel qui joue avec le soleil et les nuages de pluie, allant même jusqu’à nous gratifier d’un arc-en-ciel. 

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lundi 14 octobre 2019

16-Cée à Saint-Jacques-de-Compostelle

J16 (13/10): de CÉE à SAINT-JACQUES-DE-COMPOSTELLE 

Il pleut ce matin. Ça n’arrête pas !
Nous nous mettons au rythme des habitants de Cée : nous allons faire le marché, puis manger dans un petit restaurant du centre ville. 
Les prévisions météo ne sont pas bonnes pour le reste de la journée, ni d’ailleurs pour les jours suivants, et nous estimons que nous avons eu beaucoup de chance d’avoir pu faire la côte jusqu’ici. 

Pour ne pas perdre notre journée, nous décidons de mettre le cap sur SAINT-JACQUES-DE-COMPOSTELLE. Les 60 km à parcourir ne traversent pas de région touristique, nous prenons l’autoroute. 
Nous parvenons à nous garer sans difficulté dans le quartier universitaire. Nous sommes dimanche, ce quartier est désert. Qui plus est, nous sommes au vert, ce campus étant boisé et équipé d’aires sportives. Nous sommes à l’orée d’un grand parc, il n’y a qu’à le traverser, et nous voilà à la porte de la vieille ville, et de ses rues piétonnes. 
Immédiatement on est dans le bain. Il y a du monde, de tous âges, de tous pays. Des pèlerins dont on devine la fatigue, mais aussi la joie de l’aboutissement, et des touristes. 

Les hôtels se suivent, mais aussi les restaurants, les bars, et les boutiques de souvenirs (assez luxueux, par ailleurs, présentant, outre les objets religieux, des bijoux, de l’orfèvrerie, des pierres, des émaux...).
Les maisons et leurs arcades témoignent d’une richesse séculaire, nourrie par les pèlerins.

Très vite on arrive dans le quartier des bâtiments religieux, tous plus imposants les uns que les autres. 
Quelle richesse patrimoniale !!! En ce qui nous concerne, cela nous dérange même, car nous pensons à tous ceux qui, poussés par leur foi, par la quête de quelque chose, ont payé de leur temps, de leur personne, de leur argent, pour permettre la construction de tout ça. 

La cathédrale est tout simplement colossale, écrasant par sa masse le pâté de bâtiments alentours. On ne parvient d’ailleurs pas à la photographier des différents côtés. 
Nous y pénétrons, l’intérieur est un immense chantier. Prendre des photos est quasi impossible. Assister à la messe des pèlerins dans la cathédrale est également impossible, car elles ont lieu pendant la période de ce gros chantier dans une autre église du quartier. Nous n’aurons pas non plus droit de ce fait au spectacle du botafumeiro, le plus grand encensoir du monde ( on joint donc une vidéo de YouTube au blog pour en donner une idée).
En passant entre les échafaudages et les bâches, on a néanmoins un aperçu de la grande richesse du tombeau de St Jacques, encadré de colossales colonnes couvertes de feuilles d’or. En faisant la queue avec les pèlerins, on peut approcher ce tombeau, et toucher le manteau du saint. Il s’en dégage quelque chose d’indéfinissable, l’instant ne laisse pas indifférent. 
Nous n’allons pas visiter le musée de la cathédrale, un peu écœurés par cette richesse qui n’a rien à voir avec l’apôtre Jacques et la vie qu’il a menée.

Flânant encore un peu dans les rues, nous faisons une halte dans un très beau café de la ville avant de rentrer chez nous. 

Pour les photos de la journée, cliquer sur :

Botafumeiro en action


dimanche 13 octobre 2019

15-Muxía à Cée

J 15 (12/10): de MUXÍA à CÉE :

Le temps se maintenant, nous poursuivons le circuit le long de la côte. 
Nous arrivons au Cap de TOURIÑÁN, c’est la pointe la plus occidentale de l’Espagne, mais aussi de l’Europe continentale.

L’endroit est isolé, très sauvage. On s’y sent un peu au bout du monde, et c’est très beau. On a envie de marcher sur les sentiers de part et d’autre du phare qui surmonte le cap, car ils révèlent à chaque virage des panoramas différents. Nous y restons même pour notre repas de midi.

L’après-midi nous poursuivons en direction du cap Finisterre, toujours en longeant cette Côte de la Mort, dans la mesure du possible. De magnifiques plages de sable clair, presque blanc, apparaissent entre des parties de côte sauvage et rocheuse, battues par les grosses vagues de l’océan. Il était certainement dangereux pour les pêcheurs de s’y aventurer autrefois, au péril de leur vie, d’où ce nom si funeste attribué à cette côte.

De petits hameaux surgissent dans ce paysage agricole. Beaucoup de maisons disposent d’un séchoir à maïs. Toujours montés sur pilotis, dans toute cette région ils ont la forme d’une petite chapelle, presque toujours surmontée d’une croix. C’est la période des récoltes.

Nous arrivons enfin au cap FINISTERRE, dont la pointe est surmontée du monte Facho. Malgré son nom, on ne se sent pas loin de tout. L’endroit, ainsi que son phare, est très touristique, avec hôtel, restaurant, et boutique de souvenirs. 

C’est aussi le point 00,00 km pour les pèlerins de StJacques. On en verra pas mal, certains ont l’air très fatigués après les centaines de km parcourus à pied, équipés de leur bâton, et surmontés de leurs gros sacs à dos. Nous n’avons guère de mérite à côté d’eux, notre « pèlerinage » s’avérant très confortable.

L’endroit est beaucoup trop fréquenté pour que nous nous y attardions, nous poursuivons donc jusque CORCUBION, petit hameau pittoresque dont nous faisons rapidement le tour. 
Et c’est finalement non loin de là, à CÉE que nous nous posons sur un beau parking dans le centre ville, mais en bord de verdure et de mer. L’endroit s’avérant calme, nous restons là. 

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samedi 12 octobre 2019

14-La Corogne à Muxía

J14 (11/10) : de LA COROGNE à MUXÍA 

Nous nous réveillons dans le brouillard ce matin. Il est vrai que la côte atlantique espagnole est réputée fraîche et humide. C’est pour ça que tout est si vert... Nous avons eu dans l’ensemble beaucoup de chance avec la météo depuis le début du voyage, mais cela ne saurait durer indéfiniment, nous allons vers la Toussaint, et son temps de circonstance...

Alors, en attendant que ça s’arrange, nous passons la matinée à la Marina de La Corogne, là où nous avons élu domicile. L’occasion de prendre encore quelques photos de ce quartier où l’architecture très moderne du restaurant, mais surtout de la capitainerie en forme de H, contrastent totalement avec la forteresse San Anton.

Dès que le temps se lève en début d’après-midi, nous prenons la route, décidés à profiter de ce ciel dégagé pour découvrir la côte après La Corogne.
La route pour sortir de la ville suit longuement le Paseo Marítimo qui longe maintenant sur des km la plage bordée d’immeubles de cette grande ville qui s’étale longuement. Comme partout où nous étions, nous remarquons la qualité des aménagements, permettant aux sportifs, aux piétons, et aux cyclistes d’évoluer dans un cadre propice, et sécurisé.

Cette côte est aussi découpée que celle que nous avions connue ces derniers jours, mais à contrario il n’y a plus ces hautes falaises qui tombent à pic dans la mer. Ici, les formes sont beaucoup plus douces, plus paisibles. 
Nous admirons ainsi le site de CAÍON, ce petit village coincé sur une presqu’île.

Des villages de pêcheurs vivent encore de leurs petits ports. Nous nous arrêtons à MALPICA, dont nous allons voir le port de pêche, un des plus importants de la Galice. Au 17ème siècle, la pêche principale était la chasse à la baleine, pratiquée en collaboration avec les marins basques et cantabriques. Aujourd’hui, les marins pratiquent essentiellement la pêche côtière à la sardine et au maquereau. Le port de pêche est dominé par des immeubles accrochés à la falaise, formant un amphithéâtre coloré par leurs façades. 
A la sortie de la ville, une belle plage doit attirer les touristes en été. 

Plus loin, nous arrivons à la PUNTA NARIGA. Ici, les rochers ont des formes très particulières. Un très beau phare habité par un drôle d’énergumène se dresse sur cette pointe.

Nous longeons ensuite la baie de LAXE, ce village de pêcheurs au bord d’une côte très escarpée qui a provoqué beaucoup de naufrages et par conséquent la mort de beaucoup de pêcheurs. Les ruelles très étroites de ce village ne nous permettent pas d’y aller. Nous continuons donc un peu plus loin, jusque MUXÍA, notre étape de la journée. C’est aussi un port, mais surtout une halte pour les pèlerins désirant poursuivre leur chemin après St-Jacques afin de contempler l’immensité de la mer. Nous nous garons près du port pour la nuit, et montons à pied au sanctuaire de Nosa Señora da Barca érigé pour commémorer l’arrivée en barque sur ce lieu de la Vierge Marie, guidée par les anges, pour encourager l’apôtre Jacques à évangéliser la Galice. Une gigantesque sculpture de deux pierres symbolise cette apparition : ce sont deux pierres, représentant la barque, et la voile du navire. 

Le soir tombe, pour nous, il est l’heure de regagner nos pénates.

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vendredi 11 octobre 2019

13-Betanzos à La Corogne

J13 (10/10) : de BETANZOS à LA COROGNE :

Le temps magnifique dont nous bénéficions ce matin nous incite à la flânerie sur le chemin de La Corogne, notre but de la journée.
La traversée de la petite ville de SADA nous invite à un premier arrêt le long de son promenoir. Ici, comme partout, les gens « se bougent ». Les jeunes sont à l’école, leurs parents au travail. Mais les retraités prennent l’air, s’entraînent sur des appareils de musculation, ou marchent d’un bon pas. Nous ferons comme eux.

Mais pour l’heure de midi nous souhaitons un endroit plus tranquille. En longeant la côte vers La Corogne, une petite plage sur la carte nous invite à l’arrêt. Ce lieu bien tranquille et « que pour nous » conviendra parfaitement pour notre repas.

L’après-midi nous poursuivons la petite route qui longe la côte. Près de Serantes, nous entamons la baie qui mène à La Corogne. 
Nous nous arrêtons au phare d’où nous avons une belle vue d’ensemble. On voit bien la Tour d’Hercule, cet antique phare à l’extrémité de La Corogne

La « banlieue » de la ville s’avère très agréable. LA COROGNE est une grande ville autour d’un grand port, nous choisissons donc de poser notre « casa rodante » sur un parking gardé qui lui est dédié, à la « Marina Coruña ». Nous y serons à la fois au calme, et pourrons tout faire à pied pour notre visite de la ville.

Commençant par le bord de mer, nous allons jusqu’à la presqu’île qui abrite la légendaire Tour d’Hercule. Ce phare, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, est le seul phare romain - et le plus ancien phare au monde- en fonctionnement de nos jours.

Pour le retour, nous passons par la vieille ville, abritant quelques beaux monuments, la place de l’hôtel de ville, des églises... et nous succombons à la tentation d’une « jambonnerie » pour savourer le jambon ibérique et le manchego. 

Le retour « à la maison » nous offre une jolie balade dans les ruelles éclairées ainsi que sur le château de SAN ANTON, construit entre 1587 et 1590 pour défendre la ville des attaques maritimes anglaises. Il a servi aussi de prison, et abrite aujourd’hui le siège du Musée Archéologique et Historique de La Corogne.
Cette forteresse jouxte le port de plaisance : nous sommes rentrés chez nous .

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12-Cap Ortgegal à Betanzos

J 12( 09/10) : du CAP ORTEGAL à BETANZOS 

Très très beau temps ce matin !!! ...qui révèle dans une lumière éclatante la grandeur et la beauté sauvage de ce site, que nous avons pour nous tout seuls. Enfin, presque, puisque nous bénéficions de la sympathique compagnie de bêtes à cornes, pas farouches du tout.

Ce beau temps va nous permettre de faire le circuit des belvédères. Il suit de petites routes qui grimpent à travers bois sur des plateaux à 600 mètres d’altitude, révélant çà et là de beaux panoramas.
Paysages tantôt boisés, tantôt dégagés, de montagnes, de mer, de pâturages...

Quand on redescend au niveau de la mer, la route longe parfois la côte, révélant des plages sur lesquelles l’océan se déchaîne. C’est au bord de l’une d’elles que nous nous arrêtons pour le repas de midi. Un peu plus loin, nous ferons un autre arrêt, pour observer ces vagues impressionnantes qui viennent s’écraser sur les gros rochers, ou s’étaler sur une plage immense.

Nous arrivons dans le courant de l’après-midi à BETANZOS, une charmante localité, au centre historique artistique bien conservé. L’hyper centre concentre à lui seul plusieurs églises, nous sommes sur le chemin de Saint-Jacques-De-Compostelle, et Betanzos en est une étape.

La ville met gracieusement une confortable aire aménagée à la disposition de voyageurs comme nous, à proximité du centre, et le long du parc. C’est donc là que nous resterons ce soir. 

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mercredi 9 octobre 2019

11-Ovicedo au Cap Ortgegal

J 11 (08/10) : de OVICEDO au CAP ORTEGAL :

« Il pleut, il mouille, c’est la fête à la grenouille », comme dit la comptine. Et c’est tout à fait adéquat chez nous ce matin.
La matinée va donc être totalement occupée pour Sylvie par l’intendance, et René s’occupe bien lui aussi en faisant le montage de ses vidéos filmées sur le site de la Playa de Catedrales.

A midi, il ne pleut plus. Après le repas, le ciel retrouve même un peu de bleu. Nous allons faire un tour sur la plage à côté de notre parking, le paysage est de toute beauté. 
Et comme le temps semble vraiment s’arranger, nous partons vers le Cap ORTEGAL, notre prochain but pour cette après-midi. La côte étant déchiquetée, nous ne prenons pas la 4 voies qui y file, mais préférons longer la mer, afin de profiter des paysages. 
Petits hameaux et plages au sable clair se succèdent. Nous nous arrêtons au petit village de pêcheurs de O PORTO DE BARES. Ses étroites ruelles bordées de maisons blanches mènent à deux belles plages. Cette région est un enchantement pour qui aime les belles plages aux eaux turquoise. 
Nous faisons ensuite un arrêt au cap ESTACA DE BARES, dominé lui aussi par un phare. On y accède par une petite route qui fait le tour de la pointe, à la sortie du village de BARES. Nous sommes ici au point le plus septentrional de la Galice

Depuis cette pointe se dessine à l’horizon le Cabo Ortegal, reconnaissable par ses rochers semés dans la mer. Nous partons donc vers cette dernière destination de la journée. Franklin s’amuse, choisissant les toutes petites routes devenant parfois des pistes. La traversée des hameaux est un peu stressante car les ruelles étroites à angle droit, les balcons et toits qui dépassent...ne sont pas vraiment faits pour un engin comme le nôtre. Mais Franklin s’en sort sans égratignures. 

Le CAP ORGEGAL est un site primé par l’UNESCO, célèbre pour ses « Aguillóns », formation rocheuse d’environ 1160 millions d’années, ce qui en fait un des quatre sites les plus anciens de la planète. Le trajet a pris plus de temps que prévu, et à notre arrivée sur le Cap Ortegal le soleil est bas, caressant de ses rayons les roches acérées qui le caractérisent. Nous restons sur le parking du cap, et ferons notre bivouac là, au pied du phare, dans un environnement sauvage au possible, que nous découvrirons demain, sous un nouveau jour.

Pour les photos de cette journée, cliquer sur le lien suivant :

10-Rinlo à O Vicedo

J 10 ( 07/10) : de RINLO à O VICEDO :

Le paysage est baigné de soleil ce matin, c’est donc un temps idéal pour poursuivre notre pérégrination le long de la côte.

Nous commençons par aller parcourir les ruelles du petit village de RINLO tout proche de notre lieu de bivouac.

La route longe ensuite une côte où alternent de belles plages de sable très clair, presque blanc. L’océan étale paisiblement ses rouleaux, pour le plus grand plaisir de quelques surfeurs.

Juste après SAN CIBRAO, nous allons également découvrir successivement deux phares. D’abord celui de PUNTA ATALAYA, puis celui de ROCADOIRA. La vue depuis ces promontoires offre toujours un panorama d’ensemble plutôt magnifique.

Passant près de VIVEIRO, nous délaissons Franklin pour parcourir les rues de cette ville, où le riche passé a laissé des traces sur les façades des maisons. 
Cela nous permet également de goûter les « colinetas » ces pâtisseries à l’allure de gros macarons fourrés à la pâte d’amandes..., une « tuerie »! Il ne faut pas rester trop longtemps dans cette ville, on en rachèterait volontiers !
« Cerise sur le gâteau », la ville est également dotée d’une très belle plage...

Et en la quittant, pas du tout loin de là, d’autres plages sauvages se laissent deviner, plus belle l’une que l’autre...
C’est décidé : nous allons rester par ici pour le bivouac !

Pour les photos de la journée, cliquer sur le lien suivant :

lundi 7 octobre 2019

09-Cadavéu à Rinlo

J 09 (06/10): de CADAVÉU à RINLO :

Aujourd’hui, c’est dimanche, nous allons donc nous promener ! Nous choisissons une destination de circonstance : la plage... des Cathédrales !

Notre circuit de ce jour nous fera quitter la province des Asturies. Nous serons désormais en GALICE

Prenant la route, nous nous arrêtons en premier lieu au CABO GUSTO, 3e cap de cette série de caps vertigineux surplombant l’océan.

Nous poursuivons ensuite notre route jusque LUARCA, que nous visitons rapidement.
Vient ensuite un arrêt à la magnifique plage sauvage de BARAYO pour continuer en direction de RIBADEO. C’est là, à côté du petit village de RINLO que se trouve cette fameuse PLAYA de CATEDRALES, une merveille de la nature forgée par l’océan. Nous y passons tout l’après-midi.

Bivouac très sympa le soir, à proximité. 

Album avec les photos en cliquant sur le lien suivant : https://photos.app.goo.gl/CJZNZksz9dKFJLkQ7

samedi 5 octobre 2019

08-La Llada à Cadavéu

J 08 (05/10): de La LLADA à CADAVÉU :

Les prévisions météo sont mitigées, mais les jolies couleurs de l’aurore annoncent une journée agréable. Nous allons donc poursuivre notre pérégrination le long de la côte.

Premier arrêt, en fin de matinée, à CUDILLERO. C’est un petit village de pêcheurs, enclavé. Les ruelles étroites ne nous permettent pas de s’y aventurer avec Franklin. On va donc largement contourner ce village, et l’accéder par le port. Franklin garé sur le parking, il n’y a plus qu’à marcher un peu. Ça nous permet de bien apprécier le site au fur et à mesure qu’on s’approche du village, auquel on accède par une passerelle.
L’endroit est plutôt charmant, et nous faisons comme les nombreux touristes, flânant un peu, puis succombant à la carte d’un sympathique petit restaurant qui propose du poulpe au menu.

L’après-midi nous poursuivons notre balade jusqu’au CABO VIDÍO, à quelques km de là. L’endroit est sauvage à souhait, offrant des vues panoramiques de part et d’autre. Les sentiers invitent à la promenade, nous flânons.

Vient l’heure de penser au bivouac. Ce seront encore quelques km plus loin. Nous remarquons en regardant la carte une jolie plage au pied d’un cap. L’endroit s’avère très très beau. Mais la réception téléphonique étant mauvaise, il ne sera pas aisé d’accéder à internet pour faire l’album photos et préparer le blog.

Nous montons donc au tout proche village de CADAVÉU, perché sur la falaise. A son bout, un cap, qui abrite à son extrémité un ermitage avec une jolie chapelle et un séchoir à grains. L’endroit est magique. Un petit parking nous permet de bivouaquer là. Nous y serons bien tranquilles, et gratifiés d’un superbe crépuscule.

Album avec les photos, click sur le lien : https://photos.app.goo.gl/Euhrqx7AVAgr7sJZ8

07-Oviedo à La Llada

J07(04/10): de OVIEDO à LA LLADA :

Temps brumeux et humide ce matin, paysages d’automne. Depuis notre bivouac nous apprécions néanmoins la vue sur OVIEDO, notamment le Palais des Congrès, qui écrase par sa masse tous les bâtiments alentours.

Ce temps ne nous gêne pas pour aller voir le site des deux églises préromanes, inscrites au Patrimoine mondial de l’Unesco. Ces vestiges inédits dans les Asturies constituent de vraies perles de l’architecture.
Construites en 823, et proches l’une de l’autre, elles forment un ensemble. L’une d’elles était dès l’origine un palais royal, alors que l’autre était l’église attenante. Par la suite elles furent toutes les deux des églises.

Après la visite du site, nous rejoignons la côte pour en poursuivre la découverte.
Arrêt à midi à SALINAS, pour un repas au resto, suivi d’une agréable marche tout le long de sa grande plage jusqu’à la côte rocheuse aux falaises escarpées.

Il est l’heure de chercher un endroit pour le bivouac. Ce sera dans le hameau de LA LLADA, en bord de mer, et nous y sommes bien tranquilles.

Album avec les photos Click sur : https://photos.app.goo.gl/nbYsahi7PMEytmT17

vendredi 4 octobre 2019

06-Cabo de Peñas à Oviedo

J 6 (03/10) : de CABO de PEÑAS à OVIEDO :

L’aube est magnifique ce matin, et laisse présager d’une toute aussi magnifique journée. 
Mais, qui dit beau temps, dit touristes, et ils arrivent par hordes. Peu importe, nous avons une grosse journée au programme, nous levons donc le camp et partons vers Oviedo. La route est agréable, nous faisons une halte en cours de route pour prendre notre repas « au vert », avant de visiter la ville.

OVIEDO est une grande ville, il faut se stationner à l’extérieur. L’étude du plan de la ville nous montre toute une zone verte de loisirs. Nous choisissons un parking dans ce coin, quitte à marcher. L’environnement étant très agréable, c’est bon de faire un peu de sport. 
Nous passons donc l’après-midi à visiter les différents quartiers et monuments de cette ville, qui nous plaît vraiment, beaucoup !

De retour au camion, vu qu’il fait très beau et bon, les promeneurs sont nombreux, le parking est bondé. Souhaitant être au calme, nous ne restons pas là pour le bivouac, et sortant à peine de la ville, nous nous installons au vert, et au calme, sur le parking des monuments que nous avons prévu de visiter demain. En prime, nous sommes gratifiés d’une vue panoramique sur OVIEDO.

jeudi 3 octobre 2019

05-El Olivar à Cabo de Peñas

J 5 (02/10) : de EL OLIVAR à CABO de PEÑAS :

Temps maussade ce matin. Nous prenons donc notre temps, et attendons. Internet nous occupe un peu, mais on a largement de quoi passer le temps avec de la lecture, et c’est bien agréable d’avoir le temps de lire.
Quand ça s’arrange en fin de matinée, et nous en profitons pour apprécier la magie de ce lieu qui prend de belles couleurs au soleil. 

Mais nous n’allons pas y passer la journée, et profitons du retour à un temps agréable pour mettre le cap sur GIJÓN. C’est une grande ville, moderne, s’étirant d’un côté le long d’une immense et belle plage. La ville est aussi industrielle, s’étalant de l’autre côté derrière son grand port de marchandises. 
Mais milieu, entre les deux, sur une petite péninsule constituée par la colline de Santa Catalina, se trouve la vieille ville, historique. C’est bien évidemment elle qui nous intéresse, pour ses vestiges, sa vue sur le port de plaisance, le golfe de Gascogne, et la grande plage de San Lorenzo

La parcourir nous permet de longer le port de plaisance jusqu’à l’ancienne batterie militaire, dominée par l’énorme œuvre de Eduardo Chillida: l’Elogio del Horizonte. 
Nous déambulons à travers les maisons de pêcheurs jusqu’à la place qui abrite la maison natale du politicien et écrivain Jovellanos. C’est un édifice du 16e siècle, transformé aujourd’hui en musée. 
En continuant, nous arrivons à la plaza Mayor, sur laquelle se trouve l’hôtel de ville, datant du 19e siècle.
C’est sur cette place que nous faisons une petite pause afin de goûter à la boisson locale, produite en quantité dans la région : le cidre des Asturies.
Non loin de là, à côté de l’église San Pedro, se trouvent, parmi les anciens remparts, les thermes romains, datant du 1er siècle de notre ère. C’est de là que l’on a une magnifique vue panoramique sur l’anse de Gijón, et la longue plage de San Lorenzo

Revenant sur nos pas, nous rejoignons Franklin, garé bien tranquillement à 2,7km de là. Et oui, il est impossible de se garer dans ces grandes villes comportant des parkings souterrains, et des ruelles étroites. Mais ce n’est pas gênant, cela nous permet de marcher. 

Dans le courant de l’après-midi, nous reprenons donc la route vers un endroit bien calme après notre incursion citadine : le Cabo de PEÑAS.
C’est la pointe la plus au nord des Asturies, un cap très sauvage d’où la nature est magnifique.
Nous profitons des très belles perspectives sur la mer et les hautes falaises à l’heure où le soleil les colore chaudement. 
Et c’est la sérénité de ce lieu qui nous incite à y rester pour un bivouac, seuls au monde. Nous nous endormons volets ouverts, afin de profiter de la magie des lumières de son très beau phare balayer régulièrement la côte et la mer.

Pour voir les photos, cliquer sur : https://photos.app.goo.gl/aFVdjC9x2vprm5hr8