J 5 (02/10) : de EL OLIVAR à CABO de PEÑAS :
Temps maussade ce matin. Nous prenons donc notre temps, et attendons. Internet nous occupe un peu, mais on a largement de quoi passer le temps avec de la lecture, et c’est bien agréable d’avoir le temps de lire.
Quand ça s’arrange en fin de matinée, et nous en profitons pour apprécier la magie de ce lieu qui prend de belles couleurs au soleil.
Mais nous n’allons pas y passer la journée, et profitons du retour à un temps agréable pour mettre le cap sur GIJÓN. C’est une grande ville, moderne, s’étirant d’un côté le long d’une immense et belle plage. La ville est aussi industrielle, s’étalant de l’autre côté derrière son grand port de marchandises.
Mais milieu, entre les deux, sur une petite péninsule constituée par la colline de Santa Catalina, se trouve la vieille ville, historique. C’est bien évidemment elle qui nous intéresse, pour ses vestiges, sa vue sur le port de plaisance, le golfe de Gascogne, et la grande plage de San Lorenzo.
La parcourir nous permet de longer le port de plaisance jusqu’à l’ancienne batterie militaire, dominée par l’énorme œuvre de Eduardo Chillida: l’Elogio del Horizonte.
Nous déambulons à travers les maisons de pêcheurs jusqu’à la place qui abrite la maison natale du politicien et écrivain Jovellanos. C’est un édifice du 16e siècle, transformé aujourd’hui en musée.
En continuant, nous arrivons à la plaza Mayor, sur laquelle se trouve l’hôtel de ville, datant du 19e siècle.
C’est sur cette place que nous faisons une petite pause afin de goûter à la boisson locale, produite en quantité dans la région : le cidre des Asturies.
Non loin de là, à côté de l’église San Pedro, se trouvent, parmi les anciens remparts, les thermes romains, datant du 1er siècle de notre ère. C’est de là que l’on a une magnifique vue panoramique sur l’anse de Gijón, et la longue plage de San Lorenzo.
Revenant sur nos pas, nous rejoignons Franklin, garé bien tranquillement à 2,7km de là. Et oui, il est impossible de se garer dans ces grandes villes comportant des parkings souterrains, et des ruelles étroites. Mais ce n’est pas gênant, cela nous permet de marcher.
Dans le courant de l’après-midi, nous reprenons donc la route vers un endroit bien calme après notre incursion citadine : le Cabo de PEÑAS.
C’est la pointe la plus au nord des Asturies, un cap très sauvage d’où la nature est magnifique.
Nous profitons des très belles perspectives sur la mer et les hautes falaises à l’heure où le soleil les colore chaudement.
Et c’est la sérénité de ce lieu qui nous incite à y rester pour un bivouac, seuls au monde. Nous nous endormons volets ouverts, afin de profiter de la magie des lumières de son très beau phare balayer régulièrement la côte et la mer.
Pour voir les photos, cliquer sur : https://photos.app.goo.gl/aFVdjC9x2vprm5hr8
Très belles photos de cette cote, malgré le temps. Les éclairages sont beaux ! Ici brume ! pluie ! Brrrrrrr
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