mercredi 9 octobre 2019

11-Ovicedo au Cap Ortgegal

J 11 (08/10) : de OVICEDO au CAP ORTEGAL :

« Il pleut, il mouille, c’est la fête à la grenouille », comme dit la comptine. Et c’est tout à fait adéquat chez nous ce matin.
La matinée va donc être totalement occupée pour Sylvie par l’intendance, et René s’occupe bien lui aussi en faisant le montage de ses vidéos filmées sur le site de la Playa de Catedrales.

A midi, il ne pleut plus. Après le repas, le ciel retrouve même un peu de bleu. Nous allons faire un tour sur la plage à côté de notre parking, le paysage est de toute beauté. 
Et comme le temps semble vraiment s’arranger, nous partons vers le Cap ORTEGAL, notre prochain but pour cette après-midi. La côte étant déchiquetée, nous ne prenons pas la 4 voies qui y file, mais préférons longer la mer, afin de profiter des paysages. 
Petits hameaux et plages au sable clair se succèdent. Nous nous arrêtons au petit village de pêcheurs de O PORTO DE BARES. Ses étroites ruelles bordées de maisons blanches mènent à deux belles plages. Cette région est un enchantement pour qui aime les belles plages aux eaux turquoise. 
Nous faisons ensuite un arrêt au cap ESTACA DE BARES, dominé lui aussi par un phare. On y accède par une petite route qui fait le tour de la pointe, à la sortie du village de BARES. Nous sommes ici au point le plus septentrional de la Galice

Depuis cette pointe se dessine à l’horizon le Cabo Ortegal, reconnaissable par ses rochers semés dans la mer. Nous partons donc vers cette dernière destination de la journée. Franklin s’amuse, choisissant les toutes petites routes devenant parfois des pistes. La traversée des hameaux est un peu stressante car les ruelles étroites à angle droit, les balcons et toits qui dépassent...ne sont pas vraiment faits pour un engin comme le nôtre. Mais Franklin s’en sort sans égratignures. 

Le CAP ORGEGAL est un site primé par l’UNESCO, célèbre pour ses « Aguillóns », formation rocheuse d’environ 1160 millions d’années, ce qui en fait un des quatre sites les plus anciens de la planète. Le trajet a pris plus de temps que prévu, et à notre arrivée sur le Cap Ortegal le soleil est bas, caressant de ses rayons les roches acérées qui le caractérisent. Nous restons sur le parking du cap, et ferons notre bivouac là, au pied du phare, dans un environnement sauvage au possible, que nous découvrirons demain, sous un nouveau jour.

Pour les photos de cette journée, cliquer sur le lien suivant :

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