J16 (13/10): de CÉE à SAINT-JACQUES-DE-COMPOSTELLE
Il pleut ce matin. Ça n’arrête pas !
Nous nous mettons au rythme des habitants de Cée : nous allons faire le marché, puis manger dans un petit restaurant du centre ville.
Les prévisions météo ne sont pas bonnes pour le reste de la journée, ni d’ailleurs pour les jours suivants, et nous estimons que nous avons eu beaucoup de chance d’avoir pu faire la côte jusqu’ici.
Pour ne pas perdre notre journée, nous décidons de mettre le cap sur SAINT-JACQUES-DE-COMPOSTELLE. Les 60 km à parcourir ne traversent pas de région touristique, nous prenons l’autoroute.
Nous parvenons à nous garer sans difficulté dans le quartier universitaire. Nous sommes dimanche, ce quartier est désert. Qui plus est, nous sommes au vert, ce campus étant boisé et équipé d’aires sportives. Nous sommes à l’orée d’un grand parc, il n’y a qu’à le traverser, et nous voilà à la porte de la vieille ville, et de ses rues piétonnes.
Immédiatement on est dans le bain. Il y a du monde, de tous âges, de tous pays. Des pèlerins dont on devine la fatigue, mais aussi la joie de l’aboutissement, et des touristes.
Les hôtels se suivent, mais aussi les restaurants, les bars, et les boutiques de souvenirs (assez luxueux, par ailleurs, présentant, outre les objets religieux, des bijoux, de l’orfèvrerie, des pierres, des émaux...).
Les maisons et leurs arcades témoignent d’une richesse séculaire, nourrie par les pèlerins.
Très vite on arrive dans le quartier des bâtiments religieux, tous plus imposants les uns que les autres.
Quelle richesse patrimoniale !!! En ce qui nous concerne, cela nous dérange même, car nous pensons à tous ceux qui, poussés par leur foi, par la quête de quelque chose, ont payé de leur temps, de leur personne, de leur argent, pour permettre la construction de tout ça.
La cathédrale est tout simplement colossale, écrasant par sa masse le pâté de bâtiments alentours. On ne parvient d’ailleurs pas à la photographier des différents côtés.
Nous y pénétrons, l’intérieur est un immense chantier. Prendre des photos est quasi impossible. Assister à la messe des pèlerins dans la cathédrale est également impossible, car elles ont lieu pendant la période de ce gros chantier dans une autre église du quartier. Nous n’aurons pas non plus droit de ce fait au spectacle du botafumeiro, le plus grand encensoir du monde ( on joint donc une vidéo de YouTube au blog pour en donner une idée).
En passant entre les échafaudages et les bâches, on a néanmoins un aperçu de la grande richesse du tombeau de St Jacques, encadré de colossales colonnes couvertes de feuilles d’or. En faisant la queue avec les pèlerins, on peut approcher ce tombeau, et toucher le manteau du saint. Il s’en dégage quelque chose d’indéfinissable, l’instant ne laisse pas indifférent.
Nous n’allons pas visiter le musée de la cathédrale, un peu écœurés par cette richesse qui n’a rien à voir avec l’apôtre Jacques et la vie qu’il a menée.
Flânant encore un peu dans les rues, nous faisons une halte dans un très beau café de la ville avant de rentrer chez nous.
Pour les photos de la journée, cliquer sur :
Botafumeiro en action
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